Note individuelle
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Profession : Roi de Bretagne de 874 à 877.
En 868, Salomon inquiet des invasions normandes qui se multipliaient, resta fidèle à Charles le Chauve. Ainsi voit-on les Bretons prêter main-forte aux francs pendant le siège d'Angers, occupé par les pirates scandinaves (874) On raconte même que les bretons tirèrent d'embarras l'armée franque qui ne réussissait pas à investir complètement la ville, en détournant le cours de la maine sillonnée par les bateaux de ravitaillement des assiègés. Grâce à eux, Charles le Chauve put tenir les Normands à sa merci, mais au lieu de se débarrasser définitivement de ces bandes, il préféra traiter avec elles, au grand détriment du pays qui continua à être rançonné et pillé. Après cet exploit, salomon rentra en Bretagne. La lassitude d'exercer le pouvoir et peut être aussi le remords, le decidèrent à se retirer dans un monastère. Mais la centralisation qu'il avait exercée dans tous les domaines et qui contrecarrait les habitudes de l'époque et le caractère indépendant des bretons lui avait suscité bien des adversaires au sein même de sa famille. Son gendre Pascwiten et Gurvant, gendre d'érispoë, formèrent contre lui une conjuration avec quelques seigneurs bretons et francs. Salomon tenta de résister par les armes, mais les conjurés bretons finirent par s'emparer de lui et le livrèrent aux francs qui le tuèrent après lui avoir crevé les yeux. Après la mort de Salomon, des querelles s'élevèrent entre Pascwiten, qui avait reçu le gourvernement des comtés de Nantes, de Vannes, et de la Cornouaille, et Gurvant qui se trouvait à la tête des comté de Rennes et de l'ancienne Domnonée. Tous les deux désiraient prendre la premiere place. Pascwiten n'hésita pas à s'allier aux Normands, mais Gurvant, héros d'une intrépidité légendaire, le repoussa aux portes de Rennes, près de l'abbaye Sainte melaine en 875. Dans la suite les deux adversaires moururent: Gurvant, dans le triomphe d'une seconde bataille qu'il avait dirigée, quoique malade, et Pascwiten peu de jours après. source Héraldique &Généalogie NÀ 122 p 95 Suivant la chronique de Mss. de Nantes, paraît avoir épousé sa nièce, fille d'Erispoë (Dom Morice)
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